La frontière est fine entre l'imaginaire et le fantasme !

◌ La frontière est fine entre l'imaginaire et le fantasme ! Si le premier est utile, le second grignote ton énergie. ▸ Viens on fait du tri pour se remettre dans le concret !

 

➥ Il y a quelques temps, je parlais de « nos fantômes » (dont la racine latine est fantasma), ces choses chez nous (des projections, des envies, des rêves, des attentes, des espoirs…) pas tout à fait incarnées, mais bien présentes, parfois discrètes, parfois moins, et qui prennent une place considérable… Et bien, je me permets de reprendre le fil. 

 

✔ Mettre une image de soi ou un projet à soi dans le concret, c’est dangereux, ça fait peur, ça pose un milliard de questions, ça demande des ressources, de se regarder sans filtre, de tenir position, de lâcher des trucs, oui, c’est fragile et ça fout en tension à plein de niveaux. 

 

◎ Alors ok, parfois le fantasme - cette capacité à avoir recours à l’imaginaire pour projeter en soi une représentation extérieure pas encore intégrée – peut aider, en amont du passage à l’action, à sentir et explorer des positions internes et émotionnelles. Ça a son utilité un temps, je te l’accorde (j’y ai aussi recours régulièrement). 

 

◉ Le fantasme est confortable, malléable à souhait, facile d’accès, éternel et relativement stable. Mais il est aussi un refuge parfois trop squatté, un doudou vite dégainé, ou pire un pur mensonge sur soi (pour éviter une confrontation avec la réalité). Le fantasme, s’il n’est pas géré avec un minimum de vigilance, peut donc rapidement devenir une fuite et laissera des parties de toi désincarnées, donc destinées à pomper une énergie invisible (comme une tâche de fond qui tourne tout le temps), et qui finiront par te peser indéniablement et même te couper de ta réalité.

 

➤ Mettre dans le concret – donc incarner les choses – est important pour ton équilibre à terme. Parce que tu ne pourras pas tout incarner, il va falloir prioriser certaines parties de toi et en abandonner d’autres, ça va te bousculer c’est sûr, mais ça va aussi te remplir de joie et de légèreté. Incarner un projet, une idée, une image de soi ne doit au final pas te prendre de l’énergie mais en générer (et ce n’est pas un mythe new age). Si quelque chose t’épuise trop souvent, c’est que tu essaies de faire vivre un fantasme qui ne peut pas s’incarner pour toi, en toi. Alors je te propose autre chose : on laisse de la place à ce qui a une réelle impulsion de vie chez toi et on dégage le reste, tu te remercieras:)

 

❯ En accompagnement, c’est un passage obligatoire, et qui ne se fait pas sans heurts, mais quelle puissance en sortie !

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